《锦衣卫之王者归来》以明代为背景展开故事线,日韩融入武侠、日韩权谋、悬疑、爱情等多重元素,生动形象地为观众讲述了大明年间锦衣卫秦风在皇权斗争中遭遇迫害被迫亡命天涯,尔后为兄弟情义和人间正义重回朝堂,与逆臣贼子殊死斗争并取得最终胜利的故事。
《锦衣卫之王者归来》以明代为背景展开故事线,日韩融入武侠、日韩权谋、悬疑、爱情等多重元素,生动形象地为观众讲述了大明年间锦衣卫秦风在皇权斗争中遭遇迫害被迫亡命天涯,尔后为兄弟情义和人间正义重回朝堂,与逆臣贼子殊死斗争并取得最终胜利的故事。
回复 :卫斯理(李子雄 饰)的朋友李同(刘锡贤 饰)每晚都受到楼上的噪音侵扰,无法入眠。某晚他终于忍无可忍,上楼质问,发现楼上住着一个老人、少女(叶蕴仪 饰)和一只黑猫。次日楼上住户搬家,李同一方面好奇他们夜间的举动,一方面被女孩和黑猫的神秘气质所吸引。他走进楼上单元查看,却看到一滩血淋淋的猫的内脏。李同将此事诉于卫斯理,后者直觉认为女孩系外星生物。事实正如卫斯理所料,来自外星的女孩和黑猫因故滞留地球,只有找到八角器才能帮她们重返故乡,而另一方面,外星杀手则欲置她们于死地……
回复 :小贩孙文光在一次事件中遭高级督察诬陷入狱,出狱后回家,始知旧居已遭卖掉,此时是一名叫七巧的少女居住其中,七巧乃坚女友,但却对孙生出好感。孙住在好友铁木真家中,铁之同居女友波子暗当私钟女郎,被坚召去大逞淫欲,孙知道后找坚痛殴一番。孙被卷入杀人案中,并误杀坚之表弟逃去,坚为了寻出孙,不慎严刑逼青铁及波,最后更导出人命……
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000