文水市川剧团将出国演出名剧《真假如来》 。为了争到出国名额,人们立即开始了行动。地委书记的夫人、办公室主任洪向青首当其冲挤掉了地委张副书记的团长位置,并依靠权势,把跟艺术毫无关系的的赵部长、李局长拉来做副团长。心急如焚的处长包林当机立断挤掉主角跃艺,自己出演大肚罗汉,可不曾想这个机会被自己的上级范处长夺去了。失落的包林把事情捅到省委。跃艺在某领导支持下找到剧团。跃艺与范处长和先一步来的包处长,三个罗汉在后台你争我夺,令人哭笑不得。
文水市川剧团将出国演出名剧《真假如来》 。为了争到出国名额,人们立即开始了行动。地委书记的夫人、办公室主任洪向青首当其冲挤掉了地委张副书记的团长位置,并依靠权势,把跟艺术毫无关系的的赵部长、李局长拉来做副团长。心急如焚的处长包林当机立断挤掉主角跃艺,自己出演大肚罗汉,可不曾想这个机会被自己的上级范处长夺去了。失落的包林把事情捅到省委。跃艺在某领导支持下找到剧团。跃艺与范处长和先一步来的包处长,三个罗汉在后台你争我夺,令人哭笑不得。
回复 :在不久后的2005年,一种名为“轮滑球”(Rollerball)的新兴竞技运动以其超乎寻常的惊险、刺激吸引了大众的注意力,成为一大体育娱乐热点。每当赛季到来时,数以万计狂热的观众都会疯狂地为自己支持的队伍下注,然后守在电视前观看紧张的现场转播。然而,在这项运动的背后,却隐藏着黑暗残酷的内幕。轮滑球融合了冰球和马球两种运动项目的特点,以个人技巧和团体协作为基础,比赛规则宽松,具有很强的对抗性。而且在该运动中,摩托车也是比赛器械之一,赛手可以驾驶摩托车做出任何动作,甚至允许一名赛手骑摩托从对方赛手身上碾过,这使轮滑球运动不仅仅限于“惊险”、“刺激 ”的范畴,而是越发显得暴力、野蛮了——球场上,可能随时会有球员在对抗中丧命。因此,国际体育团体严格限制这项运动的开展,使它成为只局限在土耳其、哈萨克斯坦等地的半底下运动,但这种局限并不能约束这项运动的残酷性向更可怕的及至发展。亚利希·帕托威克(让·雷诺)是一名俄国大财阀,他不仅拥有一支自己的轮滑球队——骑士队,而且还收购了整个轮滑球运动的组织权。为了使这项运动给他带来丰厚的利润,野心勃勃的帕托威克对比赛规则和组织形式做了一系列的改革,使得轮滑球比赛酷似古罗马的角斗,变得更加残酷、血腥,从而越发具有吸引力和“观赏性”;同时,在帕托威克的经营下,轮滑球运动的规模也在不断扩大,各国的职业球队和球员越来越多地加入联盟中,整个比赛的水平也越来越高。在联盟的众多队伍里,帕托威克的骑士队是一支技术高超、所向披靡、神话似的的队伍。在队长乔纳森·克罗斯(克里斯·克莱恩)和灵魂球员马库斯·瑞德里(LL Cool J)、奥罗拉(瑞贝卡·罗米吉-斯塔摩斯)的努力下,骑士队在联盟赛中取得了无可匹敌的积分,赢得了众多球迷的追随。但这一切却不能令球队老板欣喜若狂,因为他所在乎的只是球队能否晋级、能否给他带来滚滚财源——为了达到这个目的,他可以付出一切代价,包括球员的性命。目睹赛场上接连不断的悲剧和帕托威克的冷酷无情,克罗斯和队友们渐渐觉得良心不安。也许,他们应该做些什么来揭露这项野蛮运动背后的罪恶——尽管这将给他们带来杀身之祸……
回复 :曾获得7座格莱美奖杯的艾米·怀恩豪斯,于2011年7月23日,因饮酒中毒而去世,享年27岁。此纪录片公开了一些艾米生前的私人影像,并且希望从艾米本人的角度来揭开这场悲剧的背后真相。制片人James Gay-Rees表示:“这样一部拥有当代性的影片,能够抓住时代精神,以其 他电影无法达到的方式来解读我们所处的世界。”艾米·怀恩豪斯被认为是这个时代最杰出的爵士女歌手之一,除了慵懒沙哑的嗓音,她总是顶着高耸蓬乱的蜂巢头,化着极致夸张的烟熏妆,穿着凌乱暴露的衣衫,让所有人的视线都被她吸引。她的歌曲仿佛来自深不可测的心底,有一种蛊惑的魔力。然而可悲的是,艾米却成为了自己的成功、媒体、情感和生活方式的囚徒。这个社会中,人们一方面赞赏她的才华,在另一方面也毫不留情地在伤害和消费着她。
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000