80年代,春暖健民制药厂厂长魏健民,春暖在“利民霉素”投产与“三废”的处理之间顾此失彼,因而妨碍了郊区的农业生产,干扰了植物研究所的科研工作,影响了附近居民的身体健康。某报社记者高立言赞扬“利民霉素”的报道刚发表,就收到许多群众来信。高立言再次深入调查,又发表了批评药厂的文章。于是,围绕着药厂产生了一系列矛盾冲突。最后,魏厂长认识到“三废”的危害,决心治理,在搞生产的同时,积极注意做好环境保护工作。
80年代,春暖健民制药厂厂长魏健民,春暖在“利民霉素”投产与“三废”的处理之间顾此失彼,因而妨碍了郊区的农业生产,干扰了植物研究所的科研工作,影响了附近居民的身体健康。某报社记者高立言赞扬“利民霉素”的报道刚发表,就收到许多群众来信。高立言再次深入调查,又发表了批评药厂的文章。于是,围绕着药厂产生了一系列矛盾冲突。最后,魏厂长认识到“三废”的危害,决心治理,在搞生产的同时,积极注意做好环境保护工作。


回复 :男人如海,远飏漂浪;女人是树,荫蔽家园。这是一则反溯家族记忆的私密创作,从最初两人的深情往复书简,顺此而成的生命诞造,以及其后伴怀自然、温柔照料的哺育子女。在女人温柔如巨树分枝的照料之下,孩子如鸟,学习飞翔,体会那苍穹万物。但在巨树倒下的一刻,雏鸟被迫变形成长,从此在漫长失亲的岁月里,想念至亲、凭悼失落的自己。以印象派画风为骨干,佐以16mm 胶卷的有机颗粒影像,新锐导演瓦斯康丝勒借着家族物件、亲录原声,与戏剧式的重建演出,爬梳家族父执辈几尽失落的记忆。她邀请家人亲身参与演出,对应不同人声的旁白,以音划分离营造出想像空间,让全片在深刻幽微的生命沉思下,拥有轻盈的流动感,组成一出构图如画、探讨永恒的喧嚣疗愈之作。
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000
回复 :Sir Robert Chiltern is a successful Government minister, well-off and with a loving wife. All this is threatened when Mrs Cheveley appears in London with damning evidence of a past misdeed. Sir Robert turns for help to his friend Lord Goring, an apparently idle philanderer and the despair of his father. Goring knows the lady of old, and, for him, takes the whole thing pretty seriously.



