春暖 《爱不孤单》是2016年5月19日在中国上映的一部影片。
春暖 《爱不孤单》是2016年5月19日在中国上映的一部影片。
回复 :玛丽拉(伊丽莎白·泰勒 Elizabeth Taylor 饰)是一位在行业内声名显赫的电影明星,在一场宴会上,一起死亡事件的发生让她陷入了危险的境地。原来,死者死于一杯毒酒,而这杯毒酒本应被玛丽拉饮下。警方迅速介入了调查,随着线索的展开,玛丽拉的丈夫杰森(洛克·哈德森 Rock Hudson 饰)成为了终点怀疑对象。不幸的是,事情并没有就此终结,神秘的匿名电话,诡异的敲诈字条,在巨大的压力之下,玛丽拉的精神迅速濒临着崩溃的边缘。杰森真的是凶手吗?又是谁对玛丽拉有着如此的深仇大恨呢?聪明的马普尔小姐(安吉拉·兰斯伯瑞 Angela Lansbury 饰)看出了其中的端倪,她能够顺利解决这一案件吗?
回复 :一晚,在开往蒙特利尔的路上,马丁·德朗布尔(乔治·巴克 George Baker饰)邂逅了年轻美丽的女孩帕特里夏·斯坦利(卡罗尔·格雷 Carole Gray饰),两人迅速坠入爱河。初见帕特里夏时,她身上只穿着内衣,面露惊色的一路狂奔。她没有告诉马丁自己刚从精神病院逃跑的秘密,而马丁同样隐藏了一个惊天秘密:他和他的父亲亨利·德朗布尔(布莱恩·唐莱维 Brian Donlevy饰)正在进行一项疯狂而激进的实验。他们正在研制一台能够将物体传输到另一个地方的机器。与此同时,马丁身体里隐性的苍蝇基因正在苦苦折磨着他。《变蝇人的诅咒》是1958年的《变蝇人》和1959年的《变蝇人回归》的终结篇。区别于之前两部系列影片,本部电影在英国摄制完成。然而,这部多年罕见的电影,是“变蝇人”系列电影中唯一一部没有录像带或光盘发布的版本,甚至没有在国内首映。直到2007年,它终于首映并与其他原系列电影一起发行出售。
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000