高山青
地区:韩国
  类型:青春
  时间:2025-07-16 07:30:01
剧情简介

1937年,高山日军发动北京芦沟桥事变,高山蒋夫人宋美龄邀请美空军上校陈纳德组织飞虎队来华助阵,并赴日本各地拍摄战略资料千余幅。事为伪满洲国美艳亲王川岛芳子得知,乃坐镇上海布署,一则侦查在上海之国际间谍网,一则追缉陈纳德与女子卫队队长秦凤。时英租界有“星星”俱乐部,主持人金艳伶手腕灵活,拉拢日、荷进行石油买卖,从中攫取暴利。金有挚友魏笙,富作曲天才,七·七事变后避乱来沪,金姝聘其为俱乐部节目主任,魏笙在此结识秦凤。...

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明星主演
陈秀环
黛儿塔
孙明
最新评论(564+)

方伊琪

发表于6分钟前

回复 :号称日本三大鬼才导演之一的筱原哲雄监督改编自永远充满话题性的村上龙同名畅销书的限制级电影。用黑色幽默和过激的暴力写展开了一段少年集团与中年女子组的快意仇杀。由活跃在非主流电影圈中的松田龍平,池内博之,安藤政信等出演,樋口可南子,岸本加世子等老牌女星撑台共同缔造出一部怀旧又前卫的冲击性作品.东京都调布市。在这个城市生活的6个少年,平素混沌生活的他们,定期性地举行的聚会,唱着昭和时期的流行歌曲以宣泄心中的彷徨。某日,睡眠不足的衫冈晃荡在城市的角落与一个疾走的中年女性碰撞,于是一个齿轮的失常带来了命运的改变...


秋天的虫子

发表于2分钟前

回复 :1960年代的香港,报馆编辑周慕云(梁朝伟 饰)与太太搬进一间住户多是上海人的公寓,和某家日资公司的贸易代表陈先生与太太苏丽珍(张曼玉 饰)成了邻居。因为发现各自在外工作的配偶背着他们有了婚外情,周慕云和苏丽珍开始见面商讨未来可能发生的事情以及相应对策。起初两人是君子之交淡如水就事谈事,可是日子一日接一日过去后,在周围一帮上海邻居的闲言碎语中,他们发现配偶的事早空出了他们的脑袋,彼此眼里只剩下了对方,而刻意回避已生出的感情的结果,是更加刻骨的相思。


王宇鹏

发表于7分钟前

回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000


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